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Les Jeux Olympiques de Paris 2024, déjà attendus avec impatience, pourraient néanmoins devenir le théâtre d’une guerre virtuelle. En effet, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) prévoit une recrudescence des cyberattaques liées à l’événement.

Préoccupation sérieuse pour l’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) a émis des avertissements quant à une potentielle menace de cyberattaques liées à cet événement sportif majeur. Cette recrudescence des attaques virtuelles pourrait transformer les jeux en une arène de conflits informatiques, mettant à l’épreuve la sécurité des systèmes impliqués dans l’organisation de l’événement.

450 millions de tentatives de cyberattaques

Vincent Strubel, directeur général de l’Anssi, a mis en lumière les risques potentiels lors d’une interview sur France Inter le 11 juillet. Il a souligné l’importance de la préparation face à ces menaces, soulignant que le caractère exceptionnel des JO, tant sur le plan médiatique, symbolique qu’économique, les rend inévitablement attractifs pour les cybercriminels.

L’expérience passée offre une perspective alarmante. Lors des JO de Tokyo 2020, retardés à l’été 2021 à cause de la pandémie, pas moins de 450 millions de tentatives de cyberattaques ont été détectées et contrecarrées. Pour les Jeux de Paris, Strubel s’attend à des attaques d’ampleur comparable, voire supérieure.

Selon Strubel, les attaques pourraient être motivées par des intérêts d’État, visant à perturber le contrôle antidopage ou le système de chronométrage. Toutefois, le spectre des menaces ne se limite pas aux actions étatiques. L’ampleur de l’événement pourrait susciter des attaques visant à perturber sa symbolique, par exemple en entravant la cérémonie d’ouverture, en paralysant la billetterie ou en bloquant les transports.

L’État se prépare

En outre, l’ère des Jeux Olympiques semble être une période propice pour le crime organisé, qui pourrait cibler toutes les entités impliquées dans l’organisation des Jeux. Ces organisations pourraient être plus susceptibles de payer des rançons en raison de l’urgence et de l’importance de l’événement.

Selon l’article de France Info, face à ces défis, l’Anssi ne reste pas les bras croisés. L’agence travaille déjà en étroite collaboration avec les entités les plus critiques pour l’organisation des Jeux, en les auditant et en leur fournissant des conseils de sécurité. L’État français a pris conscience très tôt de la nécessité de se préparer à ces menaces et continue d’élargir le cercle de ses interventions en matière de cybersécurité.

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 pourraient donc être une occasion sans précédent de renforcer la cybersécurité et de démontrer la capacité de la France à se défendre contre les cyberattaques à grande échelle. Cela pourrait servir de modèle pour les futurs hôtes des Jeux et pour tous les événements internationaux de grande envergure.

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