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Le secteur des télécommunications, qui englobe le numérique, les infrastructures et les équipements, est un contributeur significatif aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ces émissions augmentent chaque année, suscitant des interrogations sur la possibilité d’allier numérique et sobriété énergétique. Cependant, des avancées significatives sont en cours pour relever ce défi.

Les progrès actuels ouvrent la voie à une harmonie numérique-énergétique inédite. Des avancées majeures sont en cours pour résoudre le défi complexe d’harmoniser le numérique avec une approche énergétique responsable. En effet, le secteur des télécommunications, avec ses composantes numériques, infrastructures et équipements, joue un rôle significatif dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre, lesquelles augmentent chaque année.

Vers une responsabilité numérique

Face à l’augmentation constante de l’empreinte carbone du secteur, la sobriété numérique est devenue un élément essentiel de la transition écologique. Les entreprises du secteur sont désormais contraintes de s’y conformer en intégrant des pratiques respectueuses de l’environnement dans leur fonctionnement quotidien. Il s’agit notamment de stocker les données sur une plateforme unique, de supprimer les fichiers inutiles, de réduire le poids des emails et de limiter la consommation de contenus vidéo.

Les entreprises du secteur ont également commencé à adopter des politiques d’achat et d’utilisation plus responsables en matière d’équipements électroniques. Elles favorisent désormais le reconditionnement et la réparabilité des appareils, conscients que la majorité de l’impact environnemental du secteur provient de la fabrication de ces appareils. L’achat d’appareils d’occasion est également en hausse, tout comme l’écoconception des projets numériques.

Réglementation et politiques publiques

La loi REEN (Réduction de l’empreinte environnementale du numérique), promulguée le 15 novembre 2021, a permis d’officialiser et de promouvoir un numérique responsable. Elle établit cinq objectifs principaux : sensibiliser à l’impact environnemental du numérique, limiter le renouvellement des appareils, favoriser des usages numériques écologiques, promouvoir des data centers moins énergivores, et encourager une stratégie numérique responsable sur les territoires. En réponse à cette réglementation, de nombreuses organisations ont intégré le numérique dans leur stratégie RSE et ont adapté leurs processus internes.

L’action des opérateurs

Les opérateurs sont également contraints d’agir. En octobre dernier, chaque opérateur a dévoilé son propre plan de sobriété énergétique. En outre, depuis le 1er janvier 2022, la loi AGEC oblige les opérateurs mobiles et les fournisseurs d’accès à Internet à indiquer la quantité de CO2 émise par l’usage numérique de chaque client. De plus, en juillet dernier, l’Etat a lancé un groupe de travail dédié au numérique et aux télécommunications.

La transition vers un numérique plus responsable n’est pas uniquement une question de réglementation et de bonnes pratiques. L’innovation technologique joue également un rôle majeur. Le passage à la fibre, l’introduction de la 5G et le développement de filières de reconditionnement permettent d’allonger la durée de vie des appareils et de réduire leur empreinte énergétique.

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