Quel est le rôle des acteurs du numérique dans le réchauffement climatique ?

La plupart des utilisateurs ignorent l’impact écologique du numérique. En effet, la plupart des internautes privilégient l’utilisation du numérique pour réduire leurs déchets et limiter l’utilisation des matières premières pour créer du plastique, du papier, etc. Néanmoins, l’utilisation du numérique est l’une des principales causes du réchauffement climatique par rapport à la pollution émise lors du processus de fabrication, l’utilisation des appareils ou le recyclage – peu performant – des déchets numériques.

Le saviez-vous ?

Il s’agit de la pollution numérique. Celle-ci correspond à toutes les émissions polluantes au cours des différents processus liés à l’utilisation du numérique. Tous ces processus créent une pollution « invisible » qui demeure quasiment inconnue pour les utilisateurs.

Qu’est-ce la pollution numérique ?

La pollution numérique désigne toutes les émissions polluantes émises via l’utilisation des nouvelles technologies comme les émissions de gaz à effet de serre, la pollution chimique, la production de déchets électroniques ou l’érosion de la biodiversité.

Bon à savoir !

La majorité des émissions polluantes liées à l’utilisation du numérique est rejetée au moment de la fabrication du matériel numérique et l’extraction des ressources nécessaires. En effet, l’utilisation du matériel numérique présente une faible partie des émissions polluantes dues au numérique.

Aujourd’hui, la pollution numérique apparaît comme un paradoxe. En effet, la plupart des utilisateurs privilégient le numérique pour réduire leurs déchets mais la dématérialisation utilise davantage de matières premières et d’énergie. Le processus de fabrication des appareils numériques (smartphone, ordinateur portable, télévision, etc.) est très énergivore puisqu’il nécessite d’extraire des dizaines de métaux dans le monde entier. En effet, l’extraction des minéraux est extrêmement coûteuse pour l’environnement.

  • 🛢️ L’utilisation d’énergies fossiles
  • 🌊 La consommation d’eau
  • ⚒️ L’extraction de ressources naturelles

Attention !

Le processus de fabrication des différents appareils numériques engendre également de la pollution liée aux transports des matériaux à travers le globe et les industries nécessaires pour assembler lesdits appareils.

Quelles sont les causes de la pollution numérique ?

Aujourd’hui, il y a plusieurs éléments qui participent à la pollution numérique dans le monde entier. Les émissions polluantes engendrées par ces différents éléments représentent toute la pollution numérique qui possède un impact négatif sur l’environnement.

  1. ⚙️ Le processus de fabrication des appareils électroniques
  2. 🌐 L’utilisation du réseau Internet
  3. 💻 La production des déchets numériques

Aujourd’hui, il est possible d’adopter des éco-gestes pour réduire son empreinte carbone et limiter l’impact environnemental du numérique. En effet, les utilisateurs peuvent agir à différentes échelles comme utiliser le réseau Internet de manière plus éco-responsable ou optimiser le recyclage des déchets numériques. Les principaux acteurs du numérique doivent – quant à eux – réduire les émissions polluantes inhérentes à la production des appareils électroniques. Ils peuvent également aider les utilisateurs à réduire leurs déchets numériques grâce au recyclage, la seconde main ou la réparation.

La pollution engendrée par la fabrication des appareils numériques

Aujourd’hui, l’industrie (tous secteurs confondus) occupe une place centrale dans l’impact sur l’environnement puisque la plupart des processus de fabrication consomment énormément de matières premières et d’énergie. Aujourd’hui, on compte plus de 35 milliards de smartphones, d’ordinateurs, de consoles de jeux et de téléviseurs. Le processus de fabrication de ces nombreux appareils numériques est extrêmement polluant puisqu’il consomme une grande quantité d’énergie fossile et d’eau, sans compter la pollution inhérente à l’extraction des minéraux nécessaires à la fabrication desdits appareils.

Bon à savoir !

Il faut 80 fois plus d’énergie pour produire un gramme de smartphone qu’un gramme de voiture.

Selon l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Greenpeace, la production d’un téléviseur exige d’extraire 2,5 tonnes de matières premières et génère plus de 350 kg de CO2. Par conséquent, le processus de fabrication d’un téléviseur est plus polluant qu’un aller-retour Paris-Nice en avion. Le processus de fabrication des appareils numériques plus compacts est également puisque 90% de l’énergie consommée par un smartphone est générée au moment de sa fabrication. Néanmoins, un équipement numérique plus complexe et plus grand augmente son impact sur l’environnement via divers éléments.

  • 🛢️ L’utilisation d’énergies fossiles
  • 🌊 La consommation d’eau
  • ⚒️ L’extraction de ressources naturelles

Face à ce constat, les acteurs du numérique doivent encourager les consommateurs à privilégier une consommation plus responsable. Néanmoins, la plupart des constructeurs encouragent leurs clients à acheter les équipements les plus récents, les plus grands et les plus complexes. Par conséquent, la plupart des constructeurs encouragent la pollution numérique via leurs publicités.
Pollution numérique fabrication des appareils
https://www.greenpeace.fr/

Le processus de fabrication des appareils numériques représente la partie la plus importante de la pollution numérique mais il ne s’agit pas du seul élément qui participe à l’impact environnemental du numérique. En effet, l’utilisation du numérique et le maintien des infrastructures des différents acteurs du numérique participent également à la pollution numérique.

  1. 💻 47% de la pollution numérique provient des appareils électroniques
  2. 🏗️ 28% de la pollution numérique provient des infrastructures
  3. 🌐 25% de la pollution numérique provient des data centers

Le saviez-vous ?

Au-delà de la démesure énergétique due à la fabrication des appareils numériques, il y a également la pollution des écosystèmes et les drames humains liés à l’activité minière. Par exemple, les rivières des Waimiri-Atroari sont durablement polluées par l’industrie minière de l’étain et du tantale et l’extraction des terres rares dans la région de Baotou (Chine) entraîne d’importants rejets toxiques. À l’est de la République Démocratique du Congo, l’extraction de certains minerais participe au commerce illégal qui finance la guerre civile. Par conséquent, la responsabilité des acteurs du numérique est écologique et humaine.

La pollution engendrée par le fonctionnement du réseau Internet

Aujourd’hui, l’utilisation du numérique est l’une des principales causes du réchauffement climatique puisque le fonctionnement du réseau Internet est extrêmement énergivore par rapport à l’électricité et l’eau, notamment. Le réseau Internet n’est pas immatériel puisqu’il est composé d’une multitude d’équipements informatiques qui permettent de stocker et de transmettre des données numériques. Ces nombreuses technologies doivent également être alimentées.

Le « transport » des données numériques est également polluant puisqu’il utilise des data centers qui consomment énormément d’énergie.

Toutes les actions sur le réseau Internet participent à la pollution numérique, notamment les plus fréquentes comme l’envoi d’un message électronique ou le visionnage d’une vidéo.

Quelques chiffres concernant la pollution numérique des e-mails et du streaming :
📧 La pollution numérique des e-mails 🎥 La pollution numérique du streaming
  • Un e-mail avec une pièce-jointe d’1 Mo équivaut à 19g de CO2
  • L’envoi de 20 e-mails par jour équivaut à un trajet de 100km en voiture
  • 34 millions d’e-mails sont envoyés toutes les heures et correspondent à 14 tonnes de pétrole
  • L’envoi et le stockage des newsletters génère plus de 9kg de CO2 par an
  • Le streaming correspond à plus de 60% du flux de données numériques sur Internet
  • Le visionnage d’une vidéo pendant une heure correspond à la consommation électrique d’un réfrigérateur pendant un an
  • Un utilisateur de YouTube rejette à peu près 117 tonnes de CO2 par an
  • La consommation mondiale du streaming génère plus de 300 millions de tonnes de CO2 par an

Bon à savoir !

L’environnement professionnel est un secteur extrêmement polluant. En effet, un salarié français génère plus de 360kg de CO2 par an soit 2500km en voiture. Il consomme également plus de 5000 litres d’eau soit 2,5 packs par jour travaillé.

En effet, l’utilisation du réseau Internet consomme de l’électricité – pour alimenter tous les appareils et les infrastructures – mais également de l’eau, principalement utilisée pour refroidir les nombreux data centers à travers le monde. Par conséquent, les data centers participent activement à la pollution numérique.

Qu’est-ce qu’un data center ?

Un data center un site physique regroupant plusieurs installations informatiques chargées de stocker et de distribuer des données numériques à travers un réseau interne ou depuis un accès à Internet.

Aujourd’hui, la société est toujours plus axée vers la dématérialisation et la transmission des données qui génèrent nécessairement une pollution numérique importante. En effet, les data centers consomment environ 5,15 MWh/m² par an soit l’équivalent de la consommation électrique d’une ville de 50 000 habitants : 40% de l’électricité consommée par les data centers est utilisée uniquement pour refroidir les installations.

Tous les 2 jours, la population mondiale produit autant d’informations qu’elle n’en a générée depuis l’aube de son existence jusqu’en 2003. Par conséquent, l’existence des data centers – malgré leur empreinte écologique – est indispensable.

La pollution engendrée par la production des déchets numériques

La pollution numérique inclut également la production des déchets numériques au moment où les utilisateurs se débarrassent de leurs équipements. Selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies (ONU), plus de 75 % des déchets électroniques échappent aux filières légales de recyclage. Ils sont exportés illégalement vers la Chine, l’Inde ou le continent africain et finissent leur vie dans des immenses décharges à ciel ouvert. Ces décharges à ciel ouvert représentent un danger pour l’environnement et les populations locales, notamment les plus pauvres qui subissent la pollution environnementale (air, eau et sol) pouvant provoquer des maladies, par exemple. De plus, ces décharges à ciel ouvert participent également à la précarisation des populations puisque certains individus fouillent ces décharges – souvent toxiques – pour récupérer des matériaux afin de les revendre.

Attention !

Certains composants électroniques sont extrêmement polluants et nécessite un processus de recyclage pour éviter de polluer l’environnement.

Pour la plupart des déchets qui parviennent jusqu’aux filières de recyclage, le recyclage est limité puisque leur design empêche de récupérer les matières premières comme les nombreux métaux utilisés pour la fabrication des technologies numériques. Par conséquent, ces minéraux (gallium, germanium, indium ou tantale) ne sont presque pas recyclés.

Quelles sont les conséquences de la pollution numérique ?

À l’instar d’une pollution plus « visible » et médiatisée, la pollution numérique entraîne plusieurs conséquences désastreuses pour l’environnement mais également les citoyens, notamment les populations les plus modestes et vulnérables vivant les pays en voie de développement. En effet, ces populations – déjà fragilisées par la précarité économique – subissent également plus violemment les conséquences du réchauffement climatique comme les catastrophes naturelles, la pollution de l’environnement et les conséquences économiques et diplomatiques des nombreux conflits qui peuvent résulter du réchauffement climatique.

  1. 🥵 Le réchauffement climatique
  2. 🌫️ La pollution de l’air
  3. 🌊 La pollution de l’eau
  4. 🌱 La pollution des sols
  5. ☠️ Les désastres humains

Le saviez-vous ?

Plus de 20% de l’électricité mondiale est utilisée pour assurer le fonctionnement du réseau Internet. Dans le cas où Internet serait un pays, il serait le troisième plus gros consommateur d’électricité après la Chine et les États-Unis.

Les émissions de gaz à effet responsable du réchauffement climatique ne sont pas les seules conséquences de la pollution numérique. En effet, l’utilisation du numérique participe également à la pollution et la destruction des écosystèmes : rivières détruites par l’exploitation des mines brésiliennes, des décharges à ciel ouvert sur le continent africain, etc. Au-delà du désastre écologique, l’utilisation du numérique entraîne également des désastres humains : les « villes-cancer » en Chine (population souffrant de cancers prématurés) ou le financement de la guerre civile via le commerce illégal des minéraux extraits.

Il est également nécessaire de comptabiliser les dégâts collatéraux inhérents au réchauffement climatique que subissent les populations les plus vulnérables comme les catastrophes naturelles ou les conflits qui peuvent les contraindre à l’exil, par exemple.

Face aux conséquences de plus en plus désastreuses, les citoyens, les acteurs du numérique et les instances gouvernementales ont commencé à agir pour réduire l’impact environnemental du numérique.

Quelles sont les solutions apportées pour réduire la pollution liée au numérique ?

Face aux enjeux environnementaux du 21ème siècle, il est important de réagir pour éviter un cataclysme mondial. Le principal levier d’action est détenu par le gouvernement des différents États et les acteurs du numérique. Néanmoins, il est également possible d’adopter des éco-gestes pour apporter sa pierre à l’édifice. En effet, les particuliers peuvent réduire leurs déchets numériques et consommer de manière plus responsable.

Quels sont les éco-gestes à adopter pour les particuliers ?

Qu’est-ce qu’un éco-geste ?

Un éco-geste est un geste – la plupart du temps simple à adopter au quotidien – que chaque citoyen peut adopter pour diminuer la pollution et améliorer son environnement. Tous les éco-gestes représentent un premier pas vers une consommation plus durable.

La pollution numérique est une pollution « invisible » et par conséquent, la plupart des utilisateurs ne sont pas réellement informés concernant les impacts environnementaux de l’utilisation du numérique. Aujourd’hui, plus de 70% des Français n’ont pas conscience de la notion d’écologie digitale et seulement 40% ont conscience de l’impact des outils numériques sur l’environnement. Afin de réduire la pollution numérique, il est important d’agir sur tous les aspects du numérique.

  1. 💻 Une consommation plus responsable des équipements électroniques comme les smartphones, les ordinateurs et les téléviseurs mais également les box Internet
  2. 🌐 Une utilisation plus adaptée et écologique du réseau Internet
  3. ♻️ Le recyclage des appareils électroniques

Quelques éco-gestes faciles à adopter au quotidien :
💻 Une consommation plus responsable 🌐 Une utilisation plus écologique du réseau Internet ♻️ Le recyclage des appareils électroniques
  • Privilégier les appareils d’occasion (reconditionnés) et low-tech
  • Préférer des appareils électroniques moins énergivores
  • Ne pas céder aux attraits de la publicité et déterminer ses besoins réels avant d’acheter
  • Limiter l’utilisation du streaming et du Cloud (stockage en ligne)
  • Gérer le trafic dans la boîte électronique et supprimer régulièrement ses e-mails
  • Éviter d’envoyer des e-mails régulièrement et changer sa manière de communiquer
  • Adapter la résolution de la vidéo à la taille de l’écran
  • Utiliser un moteur de recherches éco-responsable
  • Essayer de réparer ses objets défectueux
  • Préférer revendre ses objets encore fonctionnels
  • Privilégier les filières de recyclage écologique
  • Trier et recycler les déchets

Bon à savoir !

Il est également possible de réduire la consommation électrique du numérique en débranchant sa box Internet pendant la nuit.

Il est nécessaire d’adopter ces éco-gestes dans son quotidien, à son domicile mais également à son bureau. En effet, le coût écologique d’une journée de travail est désastreux pour l’environnement : un salarié génère 360kg de CO2 par an.

Existe-t-il des législations particulières ?

Face à l’augmentation de la pollution et les catastrophes écologiques qui se succèdent, le gouvernement des différents États essaient de mettre en place des législations pour encourager les différents acteurs à réduire la pollution. Chaque pays propose une législation différente : en France, la majorité des lois mises en place pour réduire la pollution numérique sont réglementées par l’Union Européenne qui essaie d’harmoniser les actions au sein du territoire européen pour une réduction plus importante de la pollution numérique.

Le saviez-vous ?

Le gouvernement français a approuvé le projet de loi pour réduire l’empreinte environnementale du numérique (Loi LREN) au mois d’octobre 2021. Néanmoins, la proposition – assez ambitieuse au moment de sa création – n’a pas été votée dans l’état initial et a perdu de sa substance. Plus d’informations sur cette page.

Aujourd’hui, il est compliqué de voter des législations engagées puisque les industries, les entreprises et leurs acteurs du marché du numérique ne souhaitent pas perdre leurs avantages et réduire leurs bénéfices. Néanmoins, le gouvernement français et l’Union Européenne essaie d’agir, notamment du côté des déchets numériques et du recyclage.

Que mettent en place les acteurs du numérique ?

Il y a plusieurs acteurs du numérique qui ne possèdent pas le même rôle au sein du marché du numérique et n’impactent pas l’environnement de la même manière. Par conséquent, les actions mises en place par les acteurs du numérique seront différentes en fonction du rôle de l’entreprise au sein du marché national, européen ou international.

Par exemple, les GAFAM – les cinq plus grandes industries du numérique et du high-tech – possèdent un champ d’action plus important par rapport aux fournisseurs d’accès à Internet français comme Orange, Free ou Bouygues Telecom, par exemple.

Que signifie le sigle GAFAM ?

GAFAM est un sigle qui correspond aux cinq géants du web : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Il s’agit des cinq entreprises américaines qui dominent le marché du numérique depuis le début du 20ème siècle.

Par exemple, Microsoft est la première entreprise du « Big Five » à s’engager pour le le right to repair, c’est-à-dire le droit à la réparation. Un organisme extérieur sera chargé d’évaluer l’impact environnemental et sociétal d’un accès renforcé à la réparation et en fonction des résultats, Microsoft s’engage à mettre en place des changements concrets et adopter diverses mesures afin de faciliter la réparation à l’échelle locale pour les consommateurs.

De son côté, Google et YouTube ont décidé de bloquer les publicités qui nient le réchauffement climatique et ses conséquences néfastes pour l’environnement et les populations.

Les opérateurs Internet et mobiles s’engagent également pour réduire la pollution numérique inhérente à leurs activités. En France, certains fournisseurs d’accès à Internet cherchent des solutions et mettent en place des alternatives pour encourager les consommateurs à consommer de manière plus responsable et réduire leurs émissions polluantes.

  1. Orange a décidé d’améliorer son circuit de reconditionnement pour son réseau mobile afin de réduire le nombre de déchets numériques
  2. SFR va alimenter ses sites 5G avec des énergies renouvelables pour réduire l’impact environnemental inhérent à ses activités industrielles

Bon à savoir !

Aujourd’hui, il y a des associations Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP) qui agissent afin de contraindre les entreprises du secteur du numérique à faciliter ces bonnes pratiques pour les consommateurs.

Les acteurs du numérique face au réchauffement climatique infographie

Sources :

  • Greenpeace, La pollution numérique, qu’est-ce que c’est ?
  • Grizzlead, L’incroyable impact de la pollution numérique et les bonnes pratiques à adopter très vite !, 18 juin 2021

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