L’initiative French Tech ce n’est pas l’Etat qui encadre, c’est l’Etat qui soutient, voilà comment le gouvernement définissait son initiative en faveur des start-up. Lancée en 2013, la French Tech a pour visée de promouvoir les entreprises (et les entrepreneurs) innovants en France. Fort de son succès initial, la French Tech s’est exportée à l’international et apporte une aide aux nouveaux entrepreneurs.

 

La French Tech vise à soutenir les start-up françaises non pas en mettant en place des mesures mais en centralisant toutes celles déjà mises en place par l’État et en en faisant la promotion. Le logo maintenant bien connu de la French Tech, ainsi que l’appellation “French Tech” n’est pas un label. Toute start-up peut revendiquer son appartenance à ce groupe, l’idée étant de créer un “effet boule de neige” en regroupant tous les acteurs du secteur. Ce sont d’ailleurs les membres de la French Tech qui décident de l’orientation à prendre et des actions à mener.

La French Tech est financée par le Programme d’investissement d’avenir, se sont donc la caisse des dépôts et la Bpifrance qui gèrent les budgets. Récemment le budget de la French Tech était de 200M€ pour ce qui concerne les accélérateurs et 15M€ pour gérer l’attractivité internationale. En effet, la French Tech cherche à promouvoir les start-up opérant en France que ce soit dans le domaine de la finance, de la médecine, de l’écologie, … Ses initiatives ayant fait leurs preuves dans l’hexagone, des mesures ont été mises en place pour exporter le concept à l’international.

L’internationalisation de la French Tech

 

Consciente des enjeux en termes d’innovation et d’emploi, la French Tech cherche à encourager la création de start-up en France. Pour cela elle mène des actions sur le territoire mais également à l’international.

La première vague dite d’internationalisation a eu lieu en 2015. La French Tech a alors désigné 12 Hubs French Tech dans différentes métropoles du monde, telles que New-York, Israël, Tokyo ou encore Moscou. Ces hubs permettent tant de faire connaitre la French Tech à des entrepreneurs internationaux qui souhaiteraient se lancer en France que de promouvoir les start-up françaises à l’international pour qu’elles aient un point d’appui. Une seconde vague a permis la création de 10 hubs supplémentaires, accroissant de nouveau la portée de la French Tech à l’international. Parmi eux, on compte celui de San Francisco. Au-delà de l’aspect symbolique, la création de ce hub à San Francisco permet aux start-up française de gagner en visibilité sur cette partie du globe très propice au développement de projets innovants.

internationalisation de la French Tech

Pour appuyer la création de ces hubs a été lancée la plateforme d’attractivité internationale de la French Tech. C’est sur cette plateforme que se trouvent toutes les informations nécessaires pour nos partenaires étrangers ainsi que les informations à faire parvenir pour que sa ville se porte candidate à l’accueil de nouveaux hubs.

Enfin, pour finaliser ce processus d’internationalisation, un pack d’accueil a été mis en place. Ce pack a vocation à attirer les entrepreneurs étrangers en France. La French Tech a prouvé sa valeur sur le territoire national mais c’est sa capacité à briller à l’international qui permettra de faire de la France un pôle d’attractivité.

Le concours French Tech ticket

 

Pour favoriser cette attractivité à l’international, la French Tech a mis en place le concours French Tech ticket. Le pack d’accueil précédemment évoqué permet certes de donner les informations nécessaires à des entrepreneurs potentiels mais cela reste un processus “passif”. Pour attirer plus fortement les jeunes talents internationaux, un concours a été mis en place. Le concours French Tech Ticket a pour objectif de sélectionner, d’accueillir et d’accompagner des entrepreneurs internationaux.

En janvier 2015, la première édition s’est tenue et plus de 1 300 entrepreneurs se sont présentés. Au final, 50 entrepreneurs internationaux ont remporté ce concours et sont arrivés en France courant 2016. Une deuxième édition s’est tenue en 2016, comptant 2 700 candidatures. 70 ont été retenues. La troisième édition se tiendra en 2018.

Qu’ont à gagner les lauréats ? Les candidats retenus sont accompagnés pendant 12 mois par l’un des 41 incubateurs partenaires de la French Tech et profitent d’un soutien financier à hauteur de 45 000€. Par ailleurs une procédure simplifiée pour l’obtention d’un titre de séjour est mise en place pour permettre aux lauréats de mener à bien leur projet et le porter le plus loin possible.

Le concours French Tech

La labellisation French Tech

 

L’appellation French Tech n’est pas un label pour les start-up mais il en existe un pour désigner les villes propices au développement des start-up. Cette labellisation a été lancée en 2014 et 9 villes avaient alors été retenues parmi lesquelles Lyon, Aix-Marseille ou encore Nantes.

Au regard du succès de cette première labellisation, une deuxième a été mise en place en 2015. Dans cette deuxième édition sont apparus les labels thématiques. En effet, quatre métropoles ont été nommées pour le label French tech (ex : Normandy French Tech) et quatre autres ont reçu un label thématique. On retrouve donc Avignon pour les culture Tech, Saint-Etienne pour le Design Tech, Alsace pour la Med Tech et Angers pour l’IoT Tech. Cette spécialisation va permettre de regrouper les start-up selon des thèmes, ceci étant parfois primordial pour effectuer un bon partage d’idées sur des sujets souvent pointus.

 

Cette initiative lancée par le gouvernement en 2013 a peu à peu pris de l’ampleur et va nécessiter encore de multiples avancées et initiatives pour permettre à la France de se positionner comme un lieu propice au développement des start-up.

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