Guerre en Ukraine : Google alerte les civils en cas de bombardements aériens

Google se met au service des Ukrainiens pour sauver des vies. Afin de les prévenir des bombardements aériens des forces russes, le géant américain a mis à jour une application développée pour les risques sismiques. Celle-ci est, aujourd’hui, directement reliée aux systèmes d’alerte de raids aériens du pays.

Système d’alerte de raids aériens

Avec l’aide du gouvernement ukrainien donc, et sur sa demande, Google essaye de mettre en place des solutions technologiques afin d’avertir les utilisateurs ukrainiens de smartphones Android des attaques russes. Le but est bien sûr de limiter les pertes civiles.

Ainsi, selon leur localisation, les civils ukrainiens, pris au piège des bombardements intensifs de l’armée de Poutine, recevront une notification pour les alerter en cas d’attaques. Grâce au Google Play Services, il n’est pas nécessaire de télécharger d’application en particulier. Les notifications seront directement envoyées sur les smartphones.

Ce nouveau système d’alerte, qui fonctionne grâce une “géolocalisation approximative”, selon les termes de Google, enverra deux messages : un juste avant les bombardements et un autre juste après.

Aider les réfugiés ukrainiens

Outre le système d’alerte intégré à son système d’exploitation Android, le géant américain développe également des outils qui permettront aux entreprises des pays voisins d’aider les réfugiés ukrainiens. Les hôtels peuvent notifier, sur leur profil GoogleMaps, s’ils proposent des hébergements pour les réfugiés et à quel coût. Les entreprises limitrophes peuvent en faire de même pour proposer leur aide. Selon le site de l’Onu, il y aurait plus de 3 millions de réfugiés ukrainiens.

Depuis le début de la guerre, Google a déjà cessé toutes activités commerciales et publicitaires avec la Russie. A suspendu Google Maps en Russie et en Ukraine afin que l’armée russe ne puisse s’en servir lors de ces raids aériens et pour le déploiement de ses troupes au sol. Et, conformément à la décision du Conseil de l’Union européenne, a banni de son moteur de recherche les organes de propagande russes Russia Today (RT) et Sputnik.